En pleine campagne de Flandre occidentale vivent Lieven et Tania, tous deux enfants d'agriculteurs. « Lieven et moi avons grandi à la ferme. Tous deux touchés par le virus, nous n'avons pas tardé à reprendre l'exploitation de mes parents après notre mariage.
Depuis longtemps déjà, j'avais une préférence pour l'élevage de porcs.
La décision ne s'est donc pas fait attendre », raconte Tania.

Tania et Lieven van Sint-Amandshof avec un porcelet.

À la St-Amandshof, leur ferme porcine, Tania et Lieven ont une vision claire. « Nous souhaitons être à la pointe du progrès, tout en nous concentrant sur l'hygiène et le bien-être des porcs », explique Lieven.
« Nous sommes également attentifs à l'environnement.
Nous optons ainsi pour une alimentation plus durable et traitons directement le lisier dans nos propres roselières. »

Élevés avec amour

Cette attention portée au bien-être de leurs animaux commence tôt le matin : « Je me lève à 5 h 30 et je vais voir les porcs », explique Tania.
« Je veux savoir tout de suite s'ils se portent bien. »
Et le week-end ? « Nous dormons plus longtemps, jusque 7 heures », sourit-elle.

Tania se rend d'abord auprès des truies. « J'adore regarder les porcelets dormir paisiblement », nous confie-t-elle.
« Après la mise bas, les petits restent environ quatre semaines avec leur mère. Ensuite, ils peuvent découvrir les étables où ils ont la possibilité de se défouler avec du foin et des jeux.
Notre fils joue parfois au football avec eux », plaisante-elle. « Après quelques semaines, ils sont bien costauds et peuvent rejoindre une porcherie plus grande. »

Alimentation de qualité

« Dès que les porcelets ne tètent plus leur mère, ils reçoivent de petits granulés à base de produits laitiers et s'habituent ainsi progressivement à la nourriture pour adultes.
En fait, c'est un peu comme les enfants, à qui l'on donne d'abord des panades de fruits et de légumes avant de passer à de la "vraie" nourriture », raconte Tania.

« L'alimentation des porcs adultes est le résultat d'une recette propre, mise au point en collaboration avec CRU et un nutritionniste », explique fièrement Lieven. 
« La composition de la nourriture vise essentiellement à donner un bon goût à la viande et non à accélérer la croissance des porcs, comme c'est souvent le cas.
Leur alimentation est riche en protéines et contient des antioxydants naturels tels que le curcuma. »

Associez Lieven avec du foin.

« Nous pouvons en outre assurer avec certitude que notre viande est 100 % sans antibiotique », affirme Lieven. « Nous n'utilisons jamais d'antibiotiques à titre préventif, cela ne correspond pas à notre vision.
Lorsque l'un de nos porcs est malade, il est évidemment de notre devoir de le soigner correctement et de lui administrer les médicaments nécessaires.
L'animal est alors mis à l'écart durant quelques semaines.
Nous doublons même le temps d'attente afin que le médicament soit parfaitement éliminé. »

Les porcelets de Sint-Amandshof.

Comportement naturel

« Les étables des porcs de CRU sont également conçues avec beaucoup de soin : elles sont plus grandes que la moyenne, plus grandes que ce qu'impose la norme », renchérit-il.
« Les porcs disposent d'espace de jeu. Ils pourront réellement fouir le sol et donc retrouver pleinement leur instinct naturel.
La porcherie comprend également une grande fenêtre afin que tout le monde puisse venir admirer nos porcs. Nous en sommes fiers. »

Du temps pour grandir

« Nos porcs ont le temps de grandir de manière naturelle et sans stress. Cet aspect est très important pour la qualité de la viande.
Les porcs sont sensibles au stress. Si l'animal y a souvent été exposé, cela a un impact sur le goût. »

Au bout de 7 mois et demi environ, les porcs de CRU sont emmenés à l'abattoir. « Pour le transport également, nous avons une vision claire : un temps de trajet court.
Comme les porcs ne passent que 15 minutes sur la route, ils sont peu stressés et restent calmes. Je tiens également toujours à accompagner moi-même les animaux dans le camion. Ils me font confiance.
Avec d'autres personnes, ils pourraient devenir nerveux », explique Lieven.
« Même quand il s'était foulé le pied, il tenait à le faire lui-même », sourit Tania.

 

« La collaboration avec CRU est unique. Tout est convenu ensemble, notre collaboration est donc transparente et intense.
Nous dégustons, expérimentons, observons ensemble... difficile d'imaginer mieux ! », raconte Lieven avec enthousiasme.

La partenaire Tania van Sint-Amandshof avec le porcelet.